Qui aide une personne dans l’accomplissement d’actions généralement répréhensibles.
MON TENDRE ET VIEUX COMPLICE
« Mon tendre et vieux complice » était la phrase fétiche
qu’elle disait à Maurice au soir d’une vie peu riche.
Et puis partant d’un rire aux cristals envolées,
elle finissait soupir et les yeux embués.
À tel point que Maurice finit par se mander
si ce mot là, « complice », de sens s’était trompé.
Mais c’est un jour bien triste qu’on sut enfin pourquoi
Ginette de son complice riait à vive voix ;
c’est dans son testament tout en bas de la page
un hommage à l’amant en forme d’épitaphe,
sur le marbre rose beau jonchés de quelques herbes,
« complice » est en deux mots, le nom et puis le verbe.
Idiot en laisse.
Imitatrice gourmande.
Comme son nom l’indique, vêtement à ôter pour voir en dessous.
Coïtinterrompter.
S’extraire d’une situation certes sympathique mais qui à une fin plus ou moins rapide, ça dépend des mecs.
Décapsuleur préhistorique.
Touché.
1. Démos de la langue française.
2. Beau bordel classé par ordre alphabétique.
Bordel.
Habitant de l’Écosse.
Les écossais sont réputés pour leur monstre du Loch Ness, leurs fantômes, leur jupe sans rien dessous et, paraît-il, leur pingrerie. Est-ce, justement, parce qu’ils achetaient peu ? Toujours est-il qu’on dénombre un fort pourcentage d’inventeurs au sein du peuple du royaume d’Alba. Découvrons, ensemble, quelques uns de ces innovateurs :
Celui qui a inventé un revêtement de la route, Mac Adam
Celui qui a inventé le hamburger, Mac Donald
Celui qui a inventé le préservatif, Mac Appot
Celui qui a inventé le viagra, Mac Euss-Dress
Celui qui a inventé les pâtes en formes de petits tubes, Mac Aroni
Celui qui a inventé une danse de l’été, Mac Arena
Homme intelligent et au goût sûr… qui pourtant n’a pas encore découvert l’Impossible Dictionnaire, ce con !
Mettre en feu.
Nous ne serons plus en bois,
Tous les ponts sont coupés,
La flamme que voilà
Finira étouffer.
Entrez dans l’essence,
Le frottoir avance,
Grattez, frottez,
Embrasez qui vous voudrez.
Preuve qui doit être rapportée.
Mollusque ressuscité.
Sommet.
J’irai graver sur ma tombe.
« Je suis mort d’une longue maladie : la vie. »
« Mort ?… Mort ? Vous pouvez me rappeler la définition de ce mot, s’il vous plait ? »
« C’est seulement au seuil de la mort que j’ai regretté de ne pas m’appeler Adèle, allez savoir pourquoi ! »
« Enfin un costume qui ne me grossit pas. »
« Ma mort ne vaut pas de tuer des fleurs, merci ! »
« C’est pas l’homme qui prend la mort, c’est la mort qui prend l’homme. Tatata ! »
« Pas trop tôt ! J’étais crevé, moi ! »
« Mais qu’est-ce que vous foutez là ? Y a rien à la télé ? »
« Il n’y a plus d’abonné au numéro que vous avez demandé. »
« Déjà la Toussaint ? »
« Pas le temps, je suis en cours de réincarnation ! »
« Veuillez par avance m’excuser de ne pas vous répondre, je suis un peu absent ces derniers temps. »
« Prem’s ! »
« Je me repose sous vos lauriers. »
« Enfin seul ! »
S’écrit aussi « SOTRIQ » mais cette version est réservée aux seules initiales.
On en veut, on y croit !
« Le fruit de l’espérance est l’espoir, William ! » (la mère de Shakespeare)
Plus rien à faire.
Aliment qui sent le vécu.
En commençant à penser à ce mot, je me suis dit que excrément pouvait se concevoir comme un ex-fiancé ou une ex-petite amie qu’on a laissé tomber. J’en appelle à la rescousse mes dictionnaires pour vérifier si le mot « crément » existait et je tombe sur cette définition :
« Syllabe(s) qui s’ajoute(nt) au radical du nominatif singulier du nom au cours de la déclinaison, et au radical de la deuxième personne de l’indicatif présent du verbe au cours de la conjugaison. »
J’ai tiré la chasse !
Eunuque.
Femme ménopausée.
Vivacité de la paresse.
Coiffe tronconique, idéale pour ceux qui ont la tête dans le cul.
Bromure.
État d’esprit qui n’a plus cours de nos jours.
« Il ne suffit pas d’être franc, encore faut-il être euro. » (Denise Monet-Terre)
Accord commercial au dessus de tout soupçon.
Cabriole réclamant une grande maîtrise.
Attention, une galipette mal gérée peut déclencher une galopette, sorte de fuite en foire, d’échappée en selle.
Soupe olé.
Vieille dame qui ne comprend rien aux textos.
Oiseau cigitiste.
Poésie hémorroïdale.
Personnage de roman très attachant.
Touché coulé.
Animal suicidaire.
Morve en coquille.
À l’odeur suffocante.
Peintre impressionnant.
Nous avons tous entendu parler de l’impressionnisme sans forcément connaître dans le détail ce que ce mouvement implique artistiquement. D’autres écoles picturales, certes moins connus, ont également leurs adeptes :
PUTEAUPISTE : Peintre qui dans son œuvre, tel un GPS, cherche le chemin d’une ville de l’ouest parisien.
AUTOCARISTE : Peintre qui ne dessine que sa propre voiture, comme un Picasso d’outre-tombe.
VIOLONISTE : Peintre exposant l’intimité des quidams.
DANTISTE : Son œuvre est un enfer. Aurait-il une dent contre Dieu ?
IMPOSISTE : Ne peint que des toiles deux mètres. Aucun membre de ce mouvement est français.
POMPISTE : L’essence de son œuvre est dans son aspiration à peindre.
NIGAINITRISTE : Peinture neutre.
ABOUDEPISTE : Des tubes de gouaches et des colles.
Prisonnier d’un bus bondé.
Ouvrage qui date des premier temps de l’imprimerie érotique.
Devenir un gringalet.
Qui ne traverse pas la Bretagne par le rail.
1. Entrer dans une veste trop petite.
2. En politique, entrer dans une veste réversible.
Manger le soir dans un restaurant végétarien.
Femelle du cheval très personnelle.
Mauvais goût à la mode.
Le kitsch a vécu en ne sachant pas qu’un jour il serait kitsch, le con. À l’instar de l’éphémère, le kitsch a une courte vie, mais deux fois. On peut dénombrer différents styles de kitsch :
– KITSCH LORRAIN : Mode vestimentaire pour lardons.
– KITSCH OHMAKITSCH : Retour de mode des sixties. À ne pas confondre avec KITSCH SAURA KITSCH SAURA, retour de mode des seventies.
– KITSCHINETTE : Mode des petites cuisines en formica.
– KITSCHIDSU : Vieille mode japonaise pour masochiste scatologique.
– KITSCHA : Vieux jingle sonore annonçant les films de Canal+.
Réverpierre.
Avoir dans le même temps une gastro et la tête dans le cul.
Salade pour édenté.