Se baisser en ployant les genoux.

AVEC UN PEU DE SEL

Il était une fois un pari qui avait thème la poésie
Un ami dit, tu es poète, tu t’en vantes alors accepte
Sur le champs ce grand défi et parle moi des maladies

La poésie est belle et c’est avec talent
qu’avec un peu de sel on devient un géant
Permettez-moi alors de choisir le bouton
Et puis tiens, soyons fous, de choisir le bubon
Car depuis le début de cette poésie
Il enfle vite, à vue. je ne peux plus assis
Et il devient énorme, de pue il est empli
C’est un bouton hors norme que je vous ai chéri

Le mal m’emporte la fesse par ce vilain furoncle
Mais il faut que ça cesse, puis je pense à mon oncle
C’était pendant la guerre qu’il attrapa au siège
Le héros de cette affaire comme un ennemi de piège
Étant trop occupé par ses activités
La plaie s’est infectée et même ça l’a tué
Mort, honneur, à la guerre, non par une balle perdue
Ni même balle meurtrière, mais un bouton au cul

Tenant à mon fondement et à ma vie en plus
Souple et lentement, je m’accroupis tout nu
Et avec mes deux pouces je vise ce qui me nuit
Je prends mon souffle et pousse ; le pue coule et s’enfuit
Et c’est ainsi heureux qu’en homme j’ai agit
En homme courageux, oui j’ai sauvé ma vie
La pire des maladies est enfin derrière moi
Et quand je dis « derrière », le mien est en émoi

Voilà conté en vers une maladie de peau
Pas de chambre, de derme, vous vous trompez de pot
Point besoin de docteur quand on a du bon sens
Je ne suis pas un des leurs mais voilà ce que j’en pense
C’est qu’en cas de brûlure, de fièvre ou de coma
Mangeons des confitures, pas tant de calmants
C’est avec la nature que le pacte est scellé
Et c’est en restant pur qu’on guérit les blessés

Moi c’est avec les mains que j’en suis venu à bout
Pas de grands médecins, mes deux pouces et c’est tout !
Il me vient une pensée qui me fait froid dans le dos
Comment m’en serais-je tiré Si j’eus été manchot ?

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