A CAPPELLA locution adverbiale
Sans accompagnement d’instrument.
Ne pas confondre avec A CAPULCO : Avec accompagnement de mariachis.
Sans accompagnement d’instrument.
Ne pas confondre avec A CAPULCO : Avec accompagnement de mariachis.
Propre à un marché brésilien.
La musique n’adoucit pas toujours les mœurs
Militaire qui chique.
Type atypique.
Fleuve côtier coulant entre les cases noires des mots croisés.
Sous l’empire de la colère.
A ne pas confondre avec « Habit-rateau », vêtement sans bouton inventé par un jardinier masochiste, ancêtre de la vierge de fer.
Petit cube constituant une mosaïque.
« Abacule, vive la bite ! » (Slogan homosexuel actif)
Dentiste maladroit.
Se dit d’un pays quitté par un chanteur pour des raisons fiscales.
Instrument mécanique facilitant le calcul germanique.
« Il faut rendre abaque ce qui est allemand » (Mozart Dinier – Orthiculteur musicologue et néanmoins germanophile)
Par extension :
LIT ABAQUE D’AQUIN : Lit vertical très répandu dans les abbayes italiennes permettant le calcul des comptes à dormir debout
Assassin complice de la nuit.
« Et c’est qui le suivant ! » (Lee Harvey OSWALD)
Caleçon parfumé.
Parties accessoires d’animaux tués pour la consommation.
Entre nous, il n’y a rien de plus infect qu’un morceau de foie de génisse à peine cuit. Il me semble d’ailleurs que l’idée serait à creuser d’une cure d’amaigrissement, très répandu de nos jours, à base exclusivement d’abats.
Deux effets en un :
– Non seulement tu ne manges quasi pas ce que tu as dans ton assiette,
– Mais tu vomis le peu ce que tu as ingurgité.
« Bon appétit, messieurs, ministres intègres ! Ô ministres intègres ! Conseillers vertueux ! Je vous ai fait des rognons à la la sauce Ô Landaise. » (Ruy Blas)
« Pouah !! » (Les Ministres intègres)
Architecte à la retraite.
Supérieur ecclésiastique exerçant sa juridiction sur une abbaye ou un monastère régulier.
Parmi les abbés célèbres, on peut dénombrer :
– L’abbé Casse du Monastère des oiseaux blessés.
– L’abbé Noir du Monastère des plombiers africains.
– L’abbé Desanges du Monastère de Nice.
– L’abbé Tize du Monastère de Cambrai.
– L’abbé Ration du Monastère des restos du coeur.
– L’abbé Résina du Monastère des malchanceux.
– L’abbé Trave du Monastère de la sucrière.
– L’abbé Chamelle du Monastère du dromadaire gourmand.
– L’abbé Pierre sans monastère fixe.
Sans oublier l’abbé Quille qui, tous les soirs avant de s’endormir, lutte contre ses pulsions animales.
« Abbé, c’est un bon début pour trouver des truffes. » (Le Père Igor)
Le dogme fond dans la bouche, pas dans la main.
Amas de pus.
Cette définition explique qu’assez peu de personnes en France, et même dans le monde, se prénomme de la sorte. Par contre, il semblerait que cette année Anthrax, Bubon ou Phlegmon fasse un retour en flèche dans le palmarès des prénoms à la mode.
Sur les 66 millions d’habitants que compte notre beau pays, il semblerait que 65 999 999 aient abdiqué, c’est dire renoncé à s’appeler Dick Rivers.
« Eh, on parle de moi, là ??!! » (Dick Rivers)
Cavité viscérale formant la partie inférieure du tronc de l’homme.
A ne pas confondre avec « ABDOLMEN » qui a la double caractéristique d’avoir la définition suivante « Ventre mégalithiquement proéminent suite à l’absorption répétée de crêpes au chouchen ne permettant plus d’apercevoir le menhir sacré, même dans de bonnes dispositions' » et, surtout de ne pas exister.
Tablettes de chocolat à température plus ou moins ambiante.
Les abdos, je me souviens m’en être connu, plus jeune. Mais où sont-ils passés ? Mystère. Je les ai peut-être mis à la poubelle pour les recycler. Un geste citoyen, sans doute !
Ancêtre espagnole de nos fléchettes.
L’abeille était un jeu consistant à lancer, sur une cible de velours, l’insecte qui donna son nom à ce divertissement ibérique, dard en avant, afin qu’il s’accroche sur une case compte double… ou alors je confonds avec le Scrabble.
« L’abeille de Cadix sur la cible de velours » (Extrait de la chanson des joyeux lanceurs d’abeilles de Cadix)
Rendre stupide.
« Ne lisez pas ce dictionnaire au risque de vous abêtir. » (Un lecteur qui a pris de l’avance sur la définition)
Gouffre sans fond.
« Qui tente de se suicider en se jetant dans un abîme risque de mourir d’ennui. » (L’écho)
Petit poisson à écailles argentées.
Et je pose la question : est-ce parce qu’on ne vit que dans l’eau que l’on n’a pas droit à la démocratie ? La petite fable qui suit apportera une réponse à cette question.
Le petit poisson d’argent
Un petit poisson d’argent
allant élire son président
s’arrêta chemin faisant
pour réfléchir au sens du vent.
C’est un choix si important :
La morue ou le hareng ?
La réflexion durant, durant,
il rata l’urne qui peu de temps
avait fermé un peu avant.
De toute façon dit en riant
le petit poisson d’argent,
ce n’est plus si important.
J’aurais voté, mais voté blanc.
Moralité : Le vote c’est chiant.
Mais le vote blanc, c’est excellent.
Grande quantité.
« Avoir les cornes d’abondance est l’apanage des époux de nymphomane » (Hubert Fluss)
Qui a pris un abonnement.
« Il n’y a pas d’abonné phrygien au numéro que Marianne a demandé. » (Larry Publik)
Personne qui vit dans son pays depuis sa naissance.
Il est amusant de penser que ce mot associé à tort exclusivement à des peuplades « primitives » soit tout bonnement la définition du Français pure souche. Vous savez, celui qui par manque de générosité, ne souhaite pas partager sa terre ancestrale avec ses frères du monde et qui ne vote que d’un oeil.
Entrave qu’on attache au pied d’un cheval pour le retenir.
L’histoire retient les noms des inventeurs qui ont changé la face du monde, jamais de ceux qui par des efforts humanistes récurrents ont souhaité changer la vie quotidienne de leurs contemporains au risque de ne pas savoir viser la cible de l’absolue nécessité. Lucas Ballus fait partie de ceux-là. Amoureux de la race chevaline, il a consacré sa vie à inventer des abots permettant de rendre utile ou agréable la captivité passagère des chevaux. Voici une liste non exhaustive de quelques unes de ses inventions qui pour la plupart n’ont jamais vue un cheval de près.
– L’abot-sanova pour que le cheval soit propre en musique.
– L’abot-dégât parce que la musique adoucit les mœurs.
– L’abot-gnôle pour éviter de souffler dans le ballon.
– L’abot-moqueur qui réconforte le cheval suite à des noms d’oiseaux.
– L’abot-rasoir : parce que des fois y pique !
– L’abot-minable qui ne mérite même pas qu’on en parle.
Déprimer à cause d’un physique ingrat
Lier en joignant par les bouts.
Mais alors, quand on dit que Jeanne d’Arc aboutait les Anglais hors de France, c’est quelle suscitait l’amour homosexuel pas la guerre… ou alors c’est que j’ai fait une faute d’orthographe.
Arriver par un bout.
Synonyme obsédé : naître.
Crieur à la porte d’un théâtre.
Au XVIIIème siècle, fut instauré un nouveau métier, l’aboyeur de bibliothèque, afin d’inciter le peuple à la lecture. Celui-ci abordait vigoureusement les passants pour les exhorter à entrer dans le bâtiment. En cas de refus d’obtempérer, l’aboyeur avait ordre de crier sur le récalcitrant en le traitant d’inculte ou d’abruti.
Cette profession ne perdura pas tant elle gênait aussi bien les analphabètes honteux et les lecteurs déconcentrés par les invectives du travailleur. Le traumatisme resta entier très longtemps. Aujourd’hui encore, quand il vous arrive de parler un peu fort dans une bibliothèque, le spectre de l’aboyeur réapparaît. Attention, s’il remue la queue, c’est que vous vous êtes trompé : vous êtes entré dans un sex-shop.
Formule magique.
De « abrakadabra », ce mot magique d’origine hébraïque – arba-dak-arba – signifie littéralement « Que le quatre anéantisse le quatre », c’est à dire que Dieu (quatre étant un cryptogramme représentant le Tout-Puissant) maîtrise (en cassant, anéantissant) les quatre éléments. Abracadabra était, au moyen-âge, une formule pour invoquer la magie des esprits bénéfiques afin d’ être protégé des maladies. Mais la plus grande magie de ce mot est qu’il a permis ici une explication qui est absolument exacte. Pas de jeux de mots, pas d’explications foireuses et encore moins de délires incompréhensibles. Mais la magie se dissipe déjà. Voyons le mot d’après…
Représentation en petit.
« Je n’ai qu’une philosophie, être abrégé comme je suis. » (Mimie Bent)
Lieu qui protège du danger.
Il existe plusieurs sortes d’abris, comme :
– L’abri-quête : petit, certes, mais exclusivement rémunérer avec les deniers du culte.
– L’abri-gand, un abri de seconde main pour les petits malfrats.
– L’abri-Zon dont la protection n’a d’égal que la difficulté d’en sortir.
– L’abri-doux qui fait rimer cocon avec saucisson.
Guérite sandwich qui protège les futurs passagers des intempéries.
M. Diack, le créateur de l’abribus, a longtemps hésité sur le nom qui rendrait honneur à son invention. Il avait à coeur de saisir l’essence même de ses créations en un seul mot évocateur. Il allait se décider pour l’évident « arrêt-car », quand il décéda d’un infarctus du myocarde. Ses descendants souhaitant élever leur nom à la postérité se décidèrent finalement pour le nom « abribus Diack » même si, de nos jours, le nom de l’inventeur à disparu.
Dont les facultés intellectuelles sont en chute.
Difficile à comprendre.
« Nonobstant le fait que d’aucun subodore une déstructuration exponentielle du processus en mouvement, l’échelle de Beaufort ne sera jamais qu’hérésie face au climat délétère qu’induisent les supputations hasardeuses d’un néophyte prosaïque dont la pensée liminaire ira à l’encontre des intérêts communs. »
C’est ma dernière lubie, me lancer dans la politique. Je m’entraîne à faire du vent avec les mots. Je m’entraîne, je m’entraîne. Et le jour où je deviens un vrai abscons, de droite ou de gauche, peu importe, je me lance.
L’avantage c’est que quand on est intelligent, il est aisé d’être abscons. Alors que quand on est con, c’est d’autant plus difficile d’être absintelligent que ça n’existe pas. Encore un coup des intellectuels qui ont eu peur qu’un jour les cons puissent les comprendre.
Je vous pris de bien vouloir excuser la définition qui n’est pas encore arrivée. Hier déjà, elle avait de la fièvre. Bon, on va attendre un peu mais si jamais elle est pas là dans 5 minutes, n’hésitez pas à passer au mot suivant.
Extrémité d’une église derrière le chœur lorsqu’elle est arrondie en hémicycle.
J’essaye de trouver un truc drôle mais ça vient pas… Pourtant, j’avais une idée mais, c’est con, l’abside est arrondie en hémicycle, ça marche pas. Ah, si il avait été carré, j’avais un super truc !
Liqueur alcoolique toxique, de couleur verte, en vogue au XIXème siècle.
L’histoire nous apprend que l’absinthe est un alcool qui rend fou. Tentons l’expérience !
Je m’en verse dans un petit verre avec le petit sucre et tout. Je bois. Voilà… Hein ? Mais pas du tout ! C’est que pour moi. De toute façon, le bus ne passera pas l’hiver, alors ! Il hiberne, il lit Berne. Il parle comme à la télé. En quatre lettres, speakerine. Autant vider la valise tant qu’elle ne peut pas mordre. Oui mais si je lui mets une valisière, je ne pourrai pas l’ouvrir. Eh, pas fou ! Parce que si tu vas à vélo, ne t’étonnes pas que le putois vire au vert, déjà que mon chewing-gum écrit ses mémoires, comme Berne. Fatigué. Je vais me coucher. C’est l’heure des petits lapins.
Qui est ou a été bu.
De « ab » – contraction de « Ah ben dis donc, comment tu fait pour avaler d’un coup tout ce » et de « sorbé »- contraction de « sorbet » -, cet adjectif exprimait à l’origine l’hypersensibilité dentinaire (vous savez quand vous avez l’impression qu’on vous raye l’émail à froid) à une époque où la médecine n’était que très peu intéressée par l’anesthésie nationale, et encore moins locale. S’en suivait, pour oublier la douleur et ne plus en vouloir « Oh mon dentier », une absorption répétée d’alcool fort donnaht à l’individu en souffrance une plénitude retrouvée, sur fond de musique apaisante à la Chicot Buarque, et l’air absorbé dans ses pensées fuyantes.
Privation volontaire.
Parmi les différentes sortes d’abstinence, on peut dénombrer :
– L’abstinence d’hygiène patriotique pour les sans-papier toilettes
– L’abstinence de crèches aux couleurs hollywoodiennes pour les santons sous la pluie
– L’abstinence d’odeur de paix pour la guerre de cent ans
– L’abstinence pour les sanglants
– L’abstinence de naissance pour les sans-gène.
Alchimiste qui extrait la partie la plus subtile d’un corps hors de sa machine agricole.
Action de séparer.
« Quand l’esprit fait abstraction du corps, il ne lui reste que la branlette intellectuelle. » (Onan)
Ceci n’est pas une définition.
« Et encore moins une clé de douze ! » (René Magritte)
Difficile à comprendre.
Il est des mots à utiliser raisonnablement, des mots que personne ne connaît et dont le seul but sera de vous faire briller en société. Je ne suis pourtant pas tout à fait sûr qu’abstrus fasse partie de ceux-là. Vous imaginez la conversation ?
– C’est bien beau ce que tu me dis mais ça me semble tout de même très abstrus !
– Euh… je ne comprends pas !
– C’est ça !
– C’est ça quoi ?
– C’est abstrus !
– C’est abstrus, quoi ?
– Voilà ! Mais je ne vois pas comment le dire autrement ?
– Dire quoi ?
– Ce que tu m’expliquais sans être abstrus !
– Non mais ça veut dire quoi « abstrus ».
– Difficile à comprendre.
– Un peu, oui !
– Bon, maintenant que tu sais ce que ça veut dire…
– MAIS JE NE SAIS PAS CE QUE ÇA VEUT DIRE, BORDEL !
– Difficile à comprendre.
– TU TE FOUS DE MOI, LÀ ?
– …
Laissons là nos deux « amis », la suite de la conversation devient très difficile à transcrire, plus physique que verbale.
Clavier qui rend fou.
Suite à des recherches très poussées, j’ai pu découvrir d’autres instruments aux effets envoûtants :
– Le barjo à 5 cordes
– Le démandoline
– Le désaxophone
– La scinoque musicale
– Le délirium trémolo
– Le pianoïaque
– Le clavecinglé
– Le schyzophone
C’est fou, non ?
A plus soif.