AD HOC locution latine
Capitaine de la situation.
Capitaine de la situation.
Commence par un choix dans la date.
En vue d’une aventure amoureuse horizontale et moelleuse.
Attention, la grippe A est très dangereuse.
Patine qui donne à un proverbe sagesse et ancienneté. On dit dans ce cas qu’il nappe adage.
Nom donné dans la Genèse au premier homme.
Quelle fut la première phrase d’Adam ?
Car Adam parlait. N’est-ce pas lui qui, quand Dieu lui demandait : « Alors, putaing, comment tu le trouves le paradis terrestre, cong ? » (Dieu, joué par Raimu, avait gardé malgré les critiques son accent méridional), aurait répondu : « Ça manque de gonzesses ici, putaing ! » (Adam avait également l’accent de Marseille Dieu l’ayant créé à son image). Ce à quoi Dieu aurait rétorqué : « On ne dit pas gonzesse, pitchoune de couillon, on dit s’il vous plait ! »
Dans son infinie bonté, Dieu créa Ève qui, il faut bien le dire, avait la côte auprès d’Adam. Nous laisserons là l’histoire du couple et le coup de la pomme qui fit dire à Dieu cette célèbre réplique : « Tu me fends le cœur ! »
Donc, on le sait, Adam était doué de la parole. Il avait la science infuse et le thé en horreur. Ce dialogue était-il le réceptacle des premiers mots du premier homme ? C’est ce que prétend l’église depuis toujours. Toutefois, après une longue enquête dangereuse et périlleuse, nous avons découvert la vraie première réplique d’Adam dans une édition apocryphe du saint ouvrage dissimulé depuis des lustres par les hautes instances catholiques. Cette phrase, nous allons vous la faire découvrir en exclusivité pour « L’Impossible Dictionnaire ».
Mais retrouvons nous après un bandeau publicitaire.
Chaussée aux moines, le fromage au goût fort et au ton sûr.
Javel Lacroix, l’eau qui nettoie c’est donc ton frère, Amen !
Caprice des Dieux, le fromage qui fond sous l’Adam.
Chers amis, merci de ne pas avoir zappé sur un autre site pendant ce bandeau de pub. Nous allons tous ensemble assisté à un des moments forts de ce dictionnaire. Nous allons découvrir la première phrase d’Adam. Il n’a jamais parlé. De ses oreilles dépassent encore a encore quelques morceaux d’argile. Il regarde le patron qui, amoureusement, vient de sculpter cet autoportrait. Dieu n’a jamais parlé à personne. Jusqu’alors sans nom, il lui semble que sa première phrase pour Adam devra être une formule de présentation. Il lui dit : « Appelle-moi Dieu, Adam ! »
Il avait hésité entre « Dieu » et « Ver ». Mais il ne se voyait pas dire : « Appelle-moi Ver, Adam ! » Sauf si le dentifrice Colgate n’avait pas refusé de sponsoriser ce moment d’exception.
Et c’est là qu’Adam dit ses premiers mots : « Ca manque de mecs ici, putaing ! »
Dieu, ravi, lui répondit : « Finalement, appelle-moi Michou, Adamounet chéri ! »
Qui a l’éclat et la dureté du diamant.
Cela pourrait être le titre d’une aventure inédite du journaliste Rouletabille. La recette secrête du bouquet garni parfumant les plats savoureux du restaurant « Rubis sur l’onglet » vient d’être dérobée à sa propriétaire, Lady Amant. La réputation du restaurant est en péril. Rouletabille de se lancer dans une aventure culinaire où pouvoir et richesse ne sont pas dans l’argent ou les diamants mais dans les herbes aromatiques. Le roman se nommerait « Le mystère de la dame en thym ».
Entonnoir universel.
Ajout d’implants.
Glande illusion.
On dit d’un adepte du domptage canin disparu qu’il est « partisan laisse et adresse ».
Phrase qui clôt un monologue public afin d’inciter l’auditoire à plus d’interaction. Exemple : « Adéquation dans la salle ? »
Jardinier qui colle des conifères partout.
Mais n’en panse pas moins.
Dragueur masochiste.
Jeune homme asthmatique qui tuerait la planète pour une pièce à l’air sain.
Jeune adulte quittant rapidement le cocon familial.
Antonyme : Tanguynolent.
Individu entre l’enfance et l’âge adulte.
Certains appellent cet age : « l’âge bête ». Il me semble, au contraire, que l’âge de l’adolescence est celui de toutes les intelligences. On se bat et se débat contre tout ce qui est ancré dans la monotonie d’une société qui ne veut plus comprendre pourquoi ses rouages tournent dans le sens de la mort. C’est plus tard que l’on devient bête : On rentre dans le rang et on en meurt.
Adolescent qui se rend de moins en moins compte de la valeur des choses.
La loi Hadopi, dans un premier temps, n’a pas été Hadoptée. Dépités, les députés ont remis le couvert. On les avait pourtant prévenu : « Sortez couvert ! ». Que comprennent-ils à la jeunesse et ses préoccupations ? Que comprennent-ils aux nouvelles technologies ces humains d’arrière garde, rétro garde. Garder plutôt que regarder. Juger plutôt que comprendre. Légiférer plutôt qu’évoluer. Hadopi. Souffrez que de ce suppositoire on en fasse l’usage requis.
L’artiste, feuille blanche entre le marteau et l’enclume, prend des coups de tout côté. L’artiste croit en la liberté. Sa liberté a un prix, celle de ses œuvres. Rien ne doit être gratuit ou tout doit l’être, c’est un choix.
À l’heure de la prise de conscience écologique et du retour à une nature refoulant les méfaits de l’évolution technologique, posons-nous la question. N’y avait-il pas d’artistes avant le DVD, le CD, la cassette, le phonographe ? Sans support, ils vivaient. Pas cellophané, pas fané, l’art était vivant. On le dit aujourd’hui moribond. N’est-il pas temps de s’inspirer de l’expérience humaine pour aller de l’avant ?
Ce n’était pas mieux avant, je ne jouerai pas les présentateurs du 13 heures. Chacun voit midi à sa porte. L’ouvrir pour écouter la rue, un geste plus dans les gènes des députés. Ne vous étonnez pas qu’aux prochaines élections, on vous demande pour votre bien, pour un retour aux sources, pour améliorer votre qualité d’écoute, de la prendre, la porte.
Qui est parvenu au terme de son développement.
Voila qui est bien fait et enfin alphabétiquement logique. Après l’adolescent vient l’adulte. Bien plus tard viendra la mort. Pourtant la vie est après. Réfléchissez-y.
Maladie de l’adulte qui tue ses rêves d’enfant au nom d’un monde supposé meilleur et rationnel.
« Si je suis fou d’y croire encore, je vous crois près de la sortie. Le rêve, l’envie combat la mort. Votre adultie combat la vie. » (Aristide Dinobois)
Chèvre volante en collant moulant.
Gymnastique des androïdes qui souhaitent se décoincer les boulons.
Alcool au volant.
Race dont les idées ne volent pas haut.
Ville sans restaurant.
Espion de la brigade anti-cholestérol.
Action à effectuer avant de s’en servir.
À ne pas confondre avec le cul de Dieu.
D’ailleurs, la question reste posée : Dieu a-t-il un cul ?
Puisque que Dieu a créé l’homme à son image, il est à supposer que Dieu est pourvu d’un orifice anal rembourré d’un belle paire de fesses joufflues (moi, c’est comme ça que je vois Dieu !). Alors que,ceci dit entre nous, c’est pas lui qui a inventé les toilettes. C’est nous ! Dégueulasse, va !
En ces temps politiquement corrects, on ne dit plus un aigle mais un oiseau de couleur.
D’aucun prétendront que je ne suis pas l’inventeur de ce jeu de mot de haut vol et ils auront bien raison. La définition me tournait autour depuis un petit moment. La plume a cédé. Faucon réfléchisse plus pour ne pas tomber dans la facilité, éviter qu’on en a buse. Le lecteur penserait à raison condor sur nos lauriers. Et c’est ça, pas chouette !
Je me dois de reprendre en main pour éviter de tomber, un jour, sur un bec. Fauconnet une discussion entre mon moi travailleur et mon moi fainéant, deux êtres intérieurs qui se volent régulièrement dans les plumes. C’est busard, vous ne trouvez pas ? Pour mes parts, je vous avouerais que cette schizophrénie m’effraie. Parce que mon moi fainéant, personne n’est parfait, est violent. Au féminin, il serait harpie mais masculin, il est humain. Si le travailleur qui est en moi le sermonne vertement, hiboux en répondant : « Le prochain à me faire une réflexion gypaète la gueule ! » Fainéant, violent et malpoli. Dans ces cas là, le seul moyen pour le calmer est de lui chanter : « Allons harfangs de la patrie… » Il ne change rapace lui là. Il restera toujours le même, même en vivant milan. Si un jour je trouve le courage, je jetterai mon moi fainéant urubu.
Même pas naît.
Dessous de bras qui donnent du goût aux dessus de plats.
Mariage blanc dans le Tarn.
Substance destinée à une résurrection plutôt décevante.
Idiot qui ne sait pas atterrir
Image de l’homme protecteur.
De chamois.
Moi, mais en vachement musclé.
À une lettre près, il serait trop collant. C’est le secret de son succès.
Très joli prénom.
Ami peu fidèle.
Se dit d’une personne qui n’ouvre pas la bouche de peur que l’appendice du dessus la remplisse de vilaine façon.
Grossir.
« C’était le régime de la dernière chance. S’il ne marchait pas, il ne restait plus qu’à ampleurer. » (Ray Jim)
Gallinacée phosphorescent.
Quand j’étais petit, je pensais que cet autre nom du gri-gri se disait une allumette. Dyslexie, quand tu nous tiens. C’est quand les pompiers sont venus me chercher dans ma chambre en flamme que j’ai réalisé que les allumettes ne portaient pas bonheur.
Grosse araignée velue et pleine de pattes que l’on se fait enlever de la gorge quand on est petit.
Voyage dans le temps des erreurs.
Médicament diminuant la sensation de douleur mais augmentant la peur de ne pas s’asseoir pour les prochains jours.
Fruit minuscule ou réticulum infus.