ABUSER verbe
Divertir malgré un gros rhume.
Divertir malgré un gros rhume.
Paletot crado.
Régions les plus profondes des mers et des océans.
« Dans l’abysse, tout quête. » (Plongeur catholique optimiste quelque peu obsédé par la pénétration des profondeurs)
Qualité bonne ou mauvaise.
Les mots, en dehors de leur état, peuvent avoir un métier en cas de chômage académique. Il se peut même, c’est le cas du mot qui nous intéresse présentement, qu’il soit prédestiné à une profession. Ce qui n’empêche pas de pouvoir prendre en main son destin et de changer de cap. En effet, si « acabit » naît comptable, il peut virer pro fesseur. Encore faut-il qu’il est fesser preuve. Et, à l’instar de la définition, d’un côté comme de l’autre, la correction peut être bonne ou mauvaise.
Compagnie d’écrivains, d’artistes, de savants.
Parmi les académies les moins connues, on peut dénombrer :
– L’académie de Pain, ouverte uniquement aux vieux croutons.
– L’académie divins qui réunit les représentants des cultes tous les jours dès 12H20.
– L’académie des neufs pour ceux qui ont des cases en trop.
– L’académie des monts, moitié montagne moitié succube.
– L’académie cadeaux pour le plaisir d’offrir des jeux japonais.
Habitant des supermarchés
Plante à longues feuilles.
Connaissez-vous l’histoire de cette acanthe qui voulait s’extraire de sa condition de plante pour mener la vie d’artiste ? Grâce à une volonté féroce, elle partit à la conquête du monde. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que son manque de pot la suivrait à jamais. Ses soeurs végétales la renièrent voyant d’un très mauvais oeil son envie de monter sur les planches comme on foule des cadavres. Malgré tout, la plante n’avait qu’un rêve. Elle utilisa tout son engrais pour le réaliser. Mais bien que se fut une belle plante, ce n’était qu’une plante. Comment jouer Andromaque quand on a perdu sa racine ? Finalement, son rêve se planta dans un bouge miteux fréquentés par de mauvaises herbes. Elle aurait pu être la première acanthe actrice. Elle finit chanteuse minable. Il faut dire qu’en plus elle était dure de la feuille.
Première lettre de l’alphabet démunie.
J’ai un doute. je ne sais plus s’il s’agit d’un sarcopte de la gale transformé en Golgoth ou d’un prince d’Euphor qui gratte. Sais plus !
Champignon mortel.
Sel de la parole.
Mort circonflexe.
Moyen, voie permettant d’arriver à un lieu.
Le chemin le plus rapide d’un salon de coiffure aux toilettes est l’accès tif.
Arc.
Distinction ou récompense décernée aux élèves qui ont le plus approché du prix.
Google est un accessit qui vous a permis d’ approchez de ce mot !
Fin d’après-midi
Voiture qui a mal tourné.
Cri d’enthousiasme collectif.
L’acclamation a bon escient est un art difficile. Il ne faut surtout pas utiliser un cri pour un autre, les circonstances sont extrêmement importantes dans le choix que vous ferez.
Voici quelques exemples d’onomatopées qui vous permettront d’exprimer votre joie tout en brillant en société :
– YOUPI 3,14159 est à utiliser lorsque vous obtenez une bonne note à votre devoir de maths.
– HOURRA GANT devra exprimer la joie d’avoir enfin pu enfiler une moufle à un lépreux sans perdre de morceaux malgré la tourmente.
– YÉÉÉÉÉH UNE PLUS GROSSE TEUB QUE TOI même si cela est avéré n’est pas une acclamation correcte et nous vous déconseillons d’en faire usage.
– Cependant, un HIPIPIPHOURRA de bon aloi après avoir réussi à pissouiller normalement après une infection urinaire, même seul dans les Whouha-ter, est conseillé avec une mobilité quasi nulle au risque de souiller la lunette et de passer pour un dégueulasse.
Installation qui permet de refroidir une eau trop chaude à la piscine.
Confiture d’amitié.
Réunir, mettre à côté.
L’accolage est-il adapté au bricolage ? Pour répondre à cette question, mettons en place quelques expériences.
Que se passe-t-il quand on accole un clou à un marteau ? Selon la force de l’accolage, le clou, connu par sa grande timidité, se cachera dans le premier morceau de bois venu. Continuons notre expérimentation, cette fois avec une vis et un tourne-vis. Aussi peu farouche que son mari, la vis entamera une danse torride avec son cavalier du moment. Cependant, toute réunion n’est pas sans risque. Il est, en effet, déconseillé de pratiquer l’accolage testiculaire avec un des instruments de bricolage sus-cités au risque de comprendre pourquoi un instrument de reproduction ne peut se substituer à un outil de bricolage. Et réciproquement.
Qui est facile à satisfaire.
Le « Varan d’accommodant » à été découvert au début du XXème siècle par deux pêcheurs de poules, monsieur Coq et Rico qui n’a pas souhaité indiquer son nom de famille. Afin d’attirer l’animal dans leur filet à poules, nos deux pêcheurs – bredouilles depuis leur départ des côtes Hallos, en Grèce – ne disposait plus que de vieux vers fétides en guise d’appâts. Ils n’avaient pas d’autre choix que de tenter le cul, vieille expression dont les origines se sont perdues dans les tréfonds de l’histoire). Heureusement, le varan fut facile à satisfaire. Plongeant sur les vers pourris, il se retrouva dans le filet de nos amis. Capturé sans peine, l’animal fut remis aux autorités scientifiques de l’époque. Nos amis pêcheurs eurent beaucoup de chance. Peu d’animaux auraient pu être berné de la sorte. Chacun sait , dans le règne animal comme dans celui des hommes, qu’il faut se méfier des appâts rances.
Union, harmonie.
Il existe divers type d’alliances spécifiques dont :
– L’accord Nue qui réunit deux produits chimiques purs.
– L’accord Doku, nom donné au mariage japonais.
– L’accord Hiasse pas facile à maintenir.
– L’accord Sika, une union indépendantiste.
– L’accord Net qui symbolise une liaison franche avec Dieu.
Instrument de musique populaire.
Pourquoi aujourd’hui encore le piano à bretelles, comme on l’appelle également, est considéré comme un instrument populaire et représentatif de la France profonde alors que son inventeur est autrichien, que le berceau mondial de l’accordéon se situe en Italie et que celui qui a popularisé l’instrument dans le monde est argentin ?
Tout simplement parce que les français ont honte du seul vrai instrument représentatif, le flageolet qui, comme chacun le sait, du légume à la musique est également un instrument à vent. Quand il s’agit de représenter la cuisine française, pas de problème avec le flageolet. Quand il est question de la haute-couture, on peut à la limite disserter sur les fils du légume. Mais hors de question que l’instrument-légume fasse de nous la risée de la planète. Alors, les français ont choisi l’instrument le plus universel pour être l’emblème de la « franchouillarde touch ».
Et c’est d’ailleurs pour cette raison que les accordéonistes vous regardent toujours en jouant avec un sourire aux lèvres parce que, eux, ils savent.
A Kévin.
Entre attouchements et couches.
Poser les coudes sur quelque chose qui sert d’appui.
Est-il plus poli de s’accouder ou de « lever le coude » ?
À vrai dire, ça dépend des coudes. Le coude huppé peut s’élever avec classe, une coupe à la main, sans que cela choque l’assemblée qui en profitera pour imiter le geste altier autant que rincedallien. Le coude de la haute ne commettra pas l’erreur de se poser sur une table à manger – ce n’est pas poli – et encore moins dans une assiette à soupe – ce n’est pas propre.
Le coude vulgaire, lui, se posera partout où il peut, fatigué après une journée harassante. Sur le rebord de la fenêtre, sur l’accoudoir du fauteuil, sur le bord d’une table, sur l’oreiller à fleurs du plus bel effet sur le dessus de lit à rayures compensées. Le coude prolétaire aura honte de se lever en public, au début du moins, jusqu’à ce que la force de l’habitude confronte, posé comme levé, le coude aux zincs du quartier.
Quoi qu’il en soit, coude aristocrate ou coude roturier, coude alcoolisant ou coude béquille, l’important n’est-il pas de tous ensemble se les serrer ?
Le boudoir du coude.
Attacher des chevaux l’un à la queue de l’autre pour qu’ils se suivent.
« À quoi accouer une queue courte quand court l’équidé clinquant quasi KO qui calque son col kaki sur son coquasse casque coquet. »
Il parait que dire très rapidement cette phrase 10 fois d’affilée à haute voix sans se tromper au bureau a des vertus thérapeutiques. Je ne sais pas lesquelles mais depuis que je l’ai testé je me sens plus serein et tranquille… peut-être parce que plus personne ne me parle ?
Action de réunir par couple.
Est-il possible d’accoupler deux animaux aussi différents que le lapin et la poule, par exemple ?
L’expérience est facile à tenter. Il suffit pour cela de se rendre chez le premier plouc-éleveur venu et de lui acheter un exemplaire de chaque ingrédient souhaité pour notre petite expérience. Pour simplifier les choses, nous allons donner des appellations précises à nos deux amis basse-couriens. Nous appellerons donc le lapin « Sébastien » et la poule « Poule » parce que ça excite suffisamment Sébastien comme ça.
Laissez-les ensembles quelques jours et vous verrez. Je tiens toutefois à préciser que, si ces animaux sont morts et dépecés, cela prendra beaucoup plus de temps. Dans ce cas, vous pourrez appeler le lapin « Civet » et la poule « Au-pot ».
Si enfin vous ne trouvez ni lapin ni poule ou encore si, comme c’est le cas de 98% des lecteurs d’après le dernier sondage effectué par le S.I.D.A. (Sondage Institute Dictionnary Academic), vous vous en foutez royalement, ce n’est pas grave.
L’expérience a déjà été tentée en 1749, comme nous l’apprend l’indispensable « Dictionnaire de la bêtise » de Bechtel et Carrière, par le savant René-Antoine de Réaumur. Malgré le soin apporté à l’expérience, le résultat ne fut pas concluant. Pas d’oeuf de lapin et moins encore de poule à poil, enfin si l’on excepte celles des quartiers chauds de l’époque.
L’excuse du savant fut que les sujets de l’expérience étaient trop vieux lorsqu’ils commencèrent à se connaitre.
« Mais trop, Réaumur Sébastien-Poule, c’est mon prochain arrêt. » avait dit alors je ne sais plus quel voyageur mais je ne peux pas tout savoir non plus.
Habillement étrange, ridicule.
« Le ridicule ne tue pas sauf dans le cas d’un accoutrement de majorette au pôle nord. » (Alban Kize)
Le fait de s’habituer.
« Accoutumance, accoutumance pas. Va falloir me dire quand je dois faire la cuisine ! » (La femme de l’obsédé qui saute des repas)
Déchirure dans un tissu.
Au top 5 des accrocs répertoriés dans « Le guide l’accroc » (Editions Kidéshire) :
– L’accroc bat fait par une chauve-souris voltigeuse.
– L’accroc Magnon, le plus vieux des accrocs découvert à ce jour.
– L’accroc Hambourg commis dans les brasseries allemandes.
– L’accroc Paul, ce dernier gardant un très mauvais souvenir de son voyage en Grèce.
– L’accroc Quête pour se payer une nouvelle soutane.
Retenir.
Que j’aimerais accrocher votre esprit à l’échappée d’une idée, le voir voltiger vers des éthers insoupçonnés et ne revenir que parce que c’est mardi et qu’il faut descendre les poubelles.
Granditude.
« Quand l’accroissement, l’athéisme n’est pas loin ! » (L’abbé Jacques Nostic)
Fan obsédé sexuel de l’émission « Faites entrer l’accusé ».
Se baisser en ployant les genoux.
AVEC UN PEU DE SEL
Il était une fois un pari qui avait thème la poésie
Un ami dit, tu es poète, tu t’en vantes alors accepte
Sur le champs ce grand défi et parle moi des maladies
La poésie est belle et c’est avec talent
qu’avec un peu de sel on devient un géant
Permettez-moi alors de choisir le bouton
Et puis tiens, soyons fous, de choisir le bubon
Car depuis le début de cette poésie
Il enfle vite, à vue. je ne peux plus assis
Et il devient énorme, de pue il est empli
C’est un bouton hors norme que je vous ai chéri
Le mal m’emporte la fesse par ce vilain furoncle
Mais il faut que ça cesse, puis je pense à mon oncle
C’était pendant la guerre qu’il attrapa au siège
Le héros de cette affaire comme un ennemi de piège
Étant trop occupé par ses activités
La plaie s’est infectée et même ça l’a tué
Mort, honneur, à la guerre, non par une balle perdue
Ni même balle meurtrière, mais un bouton au cul
Tenant à mon fondement et à ma vie en plus
Souple et lentement, je m’accroupis tout nu
Et avec mes deux pouces je vise ce qui me nuit
Je prends mon souffle et pousse ; le pue coule et s’enfuit
Et c’est ainsi heureux qu’en homme j’ai agit
En homme courageux, oui j’ai sauvé ma vie
La pire des maladies est enfin derrière moi
Et quand je dis « derrière », le mien est en émoi
Voilà conté en vers une maladie de peau
Pas de chambre, de derme, vous vous trompez de pot
Point besoin de docteur quand on a du bon sens
Je ne suis pas un des leurs mais voilà ce que j’en pense
C’est qu’en cas de brûlure, de fièvre ou de coma
Mangeons des confitures, pas tant de calmants
C’est avec la nature que le pacte est scellé
Et c’est en restant pur qu’on guérit les blessés
Moi c’est avec les mains que j’en suis venu à bout
Pas de grands médecins, mes deux pouces et c’est tout !
Il me vient une pensée qui me fait froid dans le dos
Comment m’en serais-je tiré Si j’eus été manchot ?
Avait confiance.
Chevaucher un âne.
Qui porte une accusation.
C’est l’histoire de Monsieur Pouce, le plus aimé des doigts. On faisait toujours appel à lui pour montrer que tout allait bien, pour s’extraire de son état de bipède à sac à dos et devenir passager motorisé et bavard, ou même pour faire des grimaces.
Mais un jour, l’auriculaire fit circuler une drôle de rumeur. Le pouce, sous des dehors débonnaires, serait malfaisant pour tout le corps. N’est-ce pas à lui que l’on fait appel pour allumer la flamme du briquet ? Aucun des doigts n’avait jusqu’alors pris conscience que la flamme ainsi obtenue pouvait être fatale par cigarettes interposées. Il fallait se réunir sans que le pouce s’en aperçoive pour discuter de la chose. Heureusement, il venait juste de se casser.
En début de séance, les mauvaises langues avaient suggérées, sans doute pour le briser, que cet heureux incident permettait au présumé poussable de passer l’hiver au chaud. Toutefois, les doigts qui avaient l’ongle sur les phalanges ne prêtèrent nulle attention à ces viles médisances. Le sujet était plus grave que ces ragots de basses carpes. Comme à l’accoutumée, le majeur, hautain, se leva seul pour indiquer qu’il ne fallait pas compter sur lui. Le Roi auriculaire de par le statut que lui confère sa belle couronne dorée ne pouvait prendre parti à la discussion. Il était là pour écouter et prendre la décision finale. C’est donc l’index, en doigt accusateur, qui prit parole et place de procureur. Tous les doigts connaissaient déjà, au mot près, ce qui se dit à cet instant. Pourtant personne ne s’attendit à la peine requise. Le roi réfléchit de longues minutes, jouant avec sa couronne, puis pris la décision de suivre l’index. Le majeur, fidèle à sa réputation, et malgré le protocole, se leva d’un seul homme.
On attendit que le pouce soit à nouveau libre pour lui annoncer la sentence. La nouvelle lui fit l’effet d’un patch. N’étant pas un mauvais bougre, le pouce accepta sa punition. C’est qu’en secret, il rêvait d’être acteur. Le jugement coupait court à cette vocation. Il ne pourrait jamais incarner d’ongle, tel avait été la peine requise par l’index.
Depuis, le calme est revenu en dextrie. Le majeur et l’index ont retrouvé leur teinte d’antan, plus aucun doigt jaune sauf l’auriculaire de temps en temps mais ceci est une autre histoire.
Personne traduite devant la cour d’assise.
Le facteur est fourbe. J’en veux pour exemple ce qui m’est arrivé pas plus tard qu’hier. Comme tous les jours de la semaine, je m’évacue de mon logis pour satisfaire à l’impérieuse obligation de nourrir ma famille par le biais de travaux d’intérêts plus que douteux, je ne m’attarderais pas sur le sujet. Vous me croirez, vous me croirez pas, le facteur qui souhaitait me remettre en main propre un colis de la plus haute importance pendant ma douloureuse absence m’a laissé un mot et m’a accusé de réception alors que je n’étais même pas là. Un fourbe, je vous dis !
Sans tête.
« C’est une histoire eunuque acéphale » se dit d’une histoire que l’on ne comprend pas, sans début ni fin.
Rendre tranchant.
« Avant d’être manchot, il acéré son couteau dans ses bras. » (La vénus de Milopinel)
Qui commence à devenir acide.
« L’odeur acescente de l’haleine de l’huissier expulsant chaque consonne en quota d’air vicié me fit soudain penser qu’il était temps peut-être que j’enterre ma grand-mère. » (Vlad Lajoie)
Ensemble des marchandises d’un commerçant.
C’est en 1966, que Giuseppe Tano, jeune inventeur italien, retrouva victorieux son village natal, Ortona Mare, après avoir remporté la médaille d’argent du concours Lépine à Paris. La pompe à volet se proposait de remplacer avantageusement les rubans ou autres manivelles qui permettaient de monter ou de baisser les volets. Gonflé de son succès et du pécule qui accompagnait la récompense française, Giuseppe entreprit d’ouvrir en grandes pompes une boutique dédiée à son invention. « La Pompa Volare » malgré l’intérêt qu’elle avait pu susciter au début, et passé les quelques articles de presse qui avaient accompagné l’événement, ne rencontra pas son public. La notoriété s’effondra tel un soufflet et la boutique finit par accueillir plus de dettes que de clients. Il Shadocko, comme on l’appelait désormais au village, comprit qu’un coup de tête peut, si elle a enflée trop vite, se transformer en coup de pompe.
Mais le destin est espiègle. Un incident qui aurait pu être d’une plate banalité changea la vie de notre jeune inventeur. Giuseppe croyait tant à son invention qu’il en avait fait fabriquer des milliers d’exemplaires. La petite boutique avait une minuscule arrière boutique. Tant et si bien que le stock débordait de partout. La moindre petite niche, le moindre dessus d’armoire, le moindre dessous de meuble était réquisitionné. Jusque dans les toilettes, les pompes avaient élu domicile. Et c’est en ces lieux que la vie de Giuseppe bascula.
Alors qu’une envie aussi pressante que subite prit notre inventeur – une cystite dont il n’arrivait pas à se défaire lui demandait de boire énormément d’eau -, il se précipita dans les toilettes en déboutonnant son pantalon. Dans la précipitation, il trébucha et s’affaissa de tout son long. Son membre libéré s’emboîta parfaitement dans une des pompes. Après plusieurs tentatives vaines pour se relever, il remarque un effet revigorant sur sa basse anatomie.
L’incident aurait pu en rester là si notre inventeur n’avait pas retenter l’expérience sciemment, remarquant que quelques centimètres de plus flattaient désormais son orgueil de mâle italien. De ce jour, les pompes trouèrent une nouvelle fonction au grand bonheur du porte-feuille de notre jeune ami. Ce qui lui fit dire plus tard, non sans humour, que « cystite valent une grosse ». Comme avant, les clients, mais surtout les clientes, disaient à Giuseppe qu’il avait un bel achalandage, le sens avait sans doute changé.
Et c’est également ce qu’on dit plus tard à son fils Rocco dans des circonstances que nous ne développerons pas ici.
Emplette gasconne
Nom collectif des assaisonnements composés de légumes et de fruits macérés dans du vinaigre et préparés aux Indes Orientales.
L’achard, c’est également un jeu social indien consistant à se venger des crasses que l’on vous fait en en imaginant une identique pour son auteur. C’est de ce jeu que vient l’expression : « Achard, jeu de revanche ».
Qui a la volonté d’une huître chanceuse de ne pas avoir été mâchée décidant de l’ascension de l’œsophage pour ressortir par le nez de son avaleur un jour de grand vent.
Action de s’acharner sur sa proie.
« Qu’il est beau l’acharnement de l’hirondelle a être toujours à l’heure afin de nous faire croire qu’elle fait vraiment le printemps. » (Omar Tinney)
Si, à moi !