Fond d’un parc à huîtres du côté de la mer.

Je sens en vous pointer l’accablement face à la probable facilité de l’auteur à tomber dans ses travers habituels d’obsédé textuel. Composé de « a » (privatif) et de « cul » (privé, on ne touche pas !), « acul » signifie que l’huître n’a pas de cul. C’est ça que vous vous dites ? Que je vais tomber dans le panneau. On se demande qui est le plus obsédé des deux, moi je vous le dis !

D’abord, l’huître est hermaphrodite, à la différence de la moule qui est très féminine. Si elle veut voir une belle paire de fesses, elle regarde dans sa perle sans draguer les grands fonds. En fait, ce n’est pas un bon exemple. L’huître n’a jamais opté pour l’option « fesse » parce qu’elle n’aime pas s’asseoir dans les bars, elle n’a pas besoin de draguer j’vous dis ! L’huître n’est pas très sociable. En même temps, l’autarcie sexuelle a du bon. Besoin ni de se maquiller ni rembourrer dans sa coquille, l’avantage de pouvoir changer de sexe. Un peu comme le morpion, tiens !

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